Série A - Carnets et notes

Fonds Casimir Creuly Carnet 1 Carnet 1 bis Carnet 2 Carnet 3 Carnet 4 Carnet 6 Carnet 7 Carnet 9 Carnet 9 bis Carnet 10 Carnet 11 Carnet 12 Carnet 13 Carnet 15 Carnet 16 Carnet 17 Carnet 18 Carnet 20 Carnet 21 Carnet 22 Carnet 23 Carnet 24 Carnet 25 Carnet 1 Carnet 2 Carnet 3 Carnet 4 Carnet 5 Carnet 6 Carnet 7 Carnet 8 Carnet 9 Carnet 10 Carnet 11 Carnet 12 Carnet 13 Carnet 14 Carnet 15 Carnet 16

Zone d'identification

Cote

A

Titre

Carnets et notes

Date(s)

  • 1857-1879 (Production)

Niveau de description

Série

Étendue matérielle et support

23 carnets reliés de formats divers signés par le général Creuly (28 au total mais 5 manquants), ils sont numérotés de 1 à 25 (avec un carnet 1 bis et un carnet 9 bis)
16 carnets reliés de formats divers de Pierre-Charles Robert, numérotés de 1 à 16 (le carnet 7 est un ensemble de notes) et une liasse de feuilles volantes.

Zone du contexte

Nom du producteur

(1812-1887)

Notice biographique

Né le 20 novembre 1812 à Bar-le-Duc (Meuse), Pierre-Charles Robert est admis à Polytechnique en 1832. Il débute une carrière d’officier dans le Génie avant de choisir de servir dans l‘intendance militaire, d’abord comme sous-intendant de la Garde impériale à Paris, puis à Metz. Il restera en poste de longues années dans cette ville de garnison, avant d’être nommé en 1862 directeur général de l’administration au Ministère de la Guerre. Promu intendant général en 1867, il prend sa retraite à Paris en 1875 et meurt dans cette ville le 15 décembre 1887.

Historien, archéologue, numismate et épigraphiste, Pierre-Charles Robert est l'auteur de plusieurs recherches originales. Il a également publié de nombreux opuscules et notices dans diverses revues spécialisées, notamment la "Revue numismatique française". Il fut très lié à Léon Renier (puis à ses élèves) dans le cadre de la publication du "Recueil des inscriptions de la Gaule".
Robert est membre de l’académie des inscriptions et belles lettres depuis 1871 et correspondant du CTHS depuis 1875. Il appartient par ailleurs à d'autres sociétés savantes et académies :

Correspondant de la société nationale des antiquaires de France, de la Société d'archéologie de La Rochelle et de la Société d'émulation du Jura (1850-1874)
Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme (1866)
Société d'émulation de Cambrai
société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France
Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (1882-1887)
Société archéologique de la Moselle
Académie de Savoie
Académie de Reims
Académie de Metz

Membre de la Commission historique du Nord et de la société numismatique de Berlin, de la société royale des antiquaires de Copenhague et de l' Institut lombard des sciences, des lettres et des arts.

Pierre-Charles Robert est nommé membre de la Commission de Topographie des Gaules en octobre 1873 par F. de Saulcy, en remplacement d'Alfred Jacobs.
Il est l’auteur des carnets conservés au Musée d'Archéologie Nationale - Domaine nationale de Saint-Germain-en-Laye.

Nom du producteur

(1795 - 1879)

Notice biographique

Casimir Creuly (1795-1879) est né à Cherbourg (Manche) le 14 novembre 1795. Il entre à l’école polytechnique en 1812, et participe en 1814 à la défense de Paris. Il est ensuite intégré dans l’armée du génie. En 1821, le jeune lieutenant est envoyé en Corse où il épouse Marie Lena, originaire de Gênes. Il prend part, en 1823, à la campagne d’Espagne pour rétablir le roi Ferdinand VII sur son trône, puis devient capitaine et occupe de multiples postes, notamment à Toulon, Cherbourg et Joigny. Comme chef de bataillon, il part en mission dans la colonie africaine du Sénégal. Devenu lieutenant-colonel, il participe ensuite à plusieurs expéditions militaires en Algérie, où il obtient les grades de colonel puis de général de brigade. Il entre dans le cadre de réserve en 1857.
Dans son éloge funèbre, Alfred Maury souligne en ces termes les qualités du général Creuly dans l’exercice de son travail : il avait « une intelligence vive et pénétrante, une infatigable activité, une juste sévérité dans la discipline, une probité à toute épreuve » (Le général Creuly, [p. 3]). Ces traits de caractères se retrouvent également dans les travaux menés en parallèle et à la suite. Scientifique doublé d’un esthète, il est attiré tant par les mathématiques, en particulier les problèmes de calcul de probabilité, la géologie, et l’archéologie que par la musique et les Beaux-arts.
Dès 1842, et peut-être avant, Casimir Creuly commence à consacrer ses loisirs à chercher les traces des victoires romaines en Gaule, en particulier celle de Labiénus contre un corps d’insurgés, qu’il place à Vitry. Il s’intéresse dès lors aux découvertes menées sous la direction du lieutenant Deroulède par les officiers du génie à Alfort, point de passage qu’aurait emprunté Labiénus et ses troupes pour aller de la rive droite à la rive gauche de la Seine. Il en publie un article quelques années plus tard dans la Revue archéologique sous le titre « Note sur le tumulus d’Alfort » (1858-1859).
En 1852, à l’occasion d’une mission en Afrique du Nord, il fonde avec Léon Renier et Auguste Cherbonneau la Société archéologique de Constantine. Celle-ci a pour mission de recueillir, regrouper, conserver et décrire les monuments antiques découverts dans la province. Elle est à l’origine du premier musée archéologique de Constantine. La présence de Léon Renier, épigraphiste reconnu, n’est probablement pas étrangère à l’intérêt que Casimir Creuly développe pour les nombreuses inscriptions d’épigraphie latine dont il s’attache à assurer la conservation et l’étude. La section épigraphique est considérée comme « la principale raison d’être du musée » (Gauckler 1892, p. 12). C’est en Algérie que Casimir Creuly se forme véritablement à l’épigraphie latine, à la géographie ancienne et à l’étude des monuments antiques. Casimir Creuly publie quelques articles dans la Revue archéologique : « Announa et Hammam Meskhoutinn » (1856), « Khemiça, ruines de Tubursicu Numidarum » (1857), « Sur diverses inscriptions romaines de Tunisie » (1858), « Les Quinquégentiens et les Babares, anciens peuples d’Afrique » (1861) et plusieurs autres dans l’Annuaire de la Société archéologique de la Province de Constantine. À partir de 1857, date à laquelle il entre dans le cadre de réserve, il s’adonne entièrement aux études historiques, archéologiques, géographiques et épigraphiques.
Casimir Creuly est membre résident de la Société nationale des antiquaires de France de 1859 à 1877 et directeur de la Société des Antiquaires de Normandie en 1863. Il devient en 1859 membre de la Commission de Topographie des Gaules, nouvellement instituée, puis accède aux fonctions de secrétaire et enfin de vice-président en 1873. À ce titre, il a pour objectif de trouver les lieux des batailles de la Guerre des Gaule à partir du récit de Jules César et il réoriente désormais ses recherches vers le territoire national. Parcourant la France, il visite les sites, les musées et collections particulières, prend des notes et transcrit les inscriptions rencontrées. Ses études l’amènent à élargir son champs d’action à la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et au royaume de Prusse, en particulier la Rhénanie. Casimir Creuly est l’auteur de nombreux articles de topographie historique : une « Géographie historique de la Gaule. Examen historique et topographique des lieux proposés pour représenter Uxellodunum » en collaboration avec Alfred Jacobs paru dans la Revue des Sociétés savantes (1860), « Quelques difficultés du second livre des Commentaires de César étudiées sur le terrain » (1861) en collaboration avec Alexandre Bertrand, secrétaire de la CTG et directeur du musée de Saint-Germain, et une « Carte de la Gaule sous le proconsulat de César. Examen des observations critiques auxquelles elle a donné lieu » (1863) édités dans la Revue archéologique. En 1865, il entreprend de publier, avec Alexandre Bertrand, une nouvelle traduction des Commentaires de César sur la Guerre des Gaules ; seul paraît le premier volume et l’entreprise reste inachevée. L’influence et la renommée du général Creuly se mesure également au nombre de lettres qui lui sont adressées et qui paraissent dans la Revue archéologique. Il publie également plusieurs articles épigraphiques ou sur des objets particuliers : « Sur une inscription géographique du musée d’Autun » (1860), « Inscription funéraire de Tarbes » (1873) dans la Revue archéologique, « Le marbre de Thorigny » (1877) dans les Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France ; ainsi que sur des aires géographiques circonscrites : « Musées archéologiques et collections particulières : Beaune et Dijon » (1864), « Étude sur l’Aquitaine des Romains » (1869) dans la Revue archéologique.
Par lettre du 20 juillet 1867, Alexandre Bertrand, directeur du Musée gallo-romain, futur musée des Antiquités nationales puis musée d’Archéologie nationale, nomme le général Creuly membre de la commission consultative du musée, et chargé plus spécialement des « monuments épigraphiques ». Il entreprend la production d’un Recueil des inscriptions de la Gaule sous forme de planches aquarellées d’inscriptions latines, destinées à être présentées au public dans des meubles à volets installés dans les salles d’exposition permanente du musée (inv. BIB 3152).
De plus en plus malade à partir de 1877, Casimir Creuly décède à Paris le 14 juin 1879.

Histoire archivistique

Sur les 28 carnets du général Creuly, versées à l'inventaire le 12 juillet 1882, seuls 23 ont été conservés jusqu'à aujourd'hui. Les 5 carnets perdus (5, 8, 14 et 19 et 26) ont été signalés manquants dès l'"Inventaire sommaire des carnets de voyage manuscrits du général Creuly et de Charles Robert, conservés à la Bibliothèque du musée de Saint-Germain (RICCI, Seymour (de). Inventaire sommaire des carnets de voyage manuscrits du général Creuly et de Charles Robert, conservés à la Bibliothèque du Musée de Saint-Germain. Revue archéologique. Janvier-Juin 1899. 3e série, 34, p. 299-300). Un inventaire général des carnets a été réalisé par Creuly lui-même dans le carnet 9bis.

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

Les carnets Creuly ont été versés après la mort de leur auteur, et inscrits le 12 juillet 1882 à l'inventaire de la bibliothèque du MAN. Il n'est pas fait mention du donateur.
Les carnets Robert ont été donnés par sa veuve en 1894.

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Les deux séries de carnets présentent des relevés et dessins d'inscriptions au crayon et plus rarement à la plume.

Évaluation, élimination et calendrier de conservation

Accroissements

Fonds clos

Mode de classement

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Librement communicable

Conditions de reproduction

Selon le règlement de la salle de lecture.
Les carnets ont fait l'objet d'une numérisation.

Langue des documents

  • français
  • grec ancien
  • latin

Écriture des documents

Notes sur la langue et l'écriture

Caractéristiques matérielle et contraintes techniques

Certains carnets présentent des reliures abîmées ( carnets 1 et 16 du général Creuly)

Instruments de recherche

Générer l'instrument de recherche

Zone des sources complémentaires

Existence et lieu de conservation des originaux

Existence et lieu de conservation des copies

Unités de description associées

Descriptions associées

Note de publication

CUZEL, Pauline. Le fonds d’archives épigraphiques du musée d’Archéologie nationale. Antiquités nationales. 2016-2017. 47, p. 185-197.

Note de publication

RICCI, Seymour (de). Inventaire sommaire des carnets de voyage manuscrits du général Creuly et de Charles Robert, conservés à la Bibliothèque du Musée de Saint-Germain. Revue archéologique. Janvier-Juin 1899. 3e série, 34, p. 299-300.

Zone des notes

Identifiant(s) alternatif(s)

Mots-clés

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Lieux

Mots-clés - Noms

Mots-clés - Genre

Zone du contrôle de la description

Identifiant de la description

Identifiant du service d'archives

Règles et/ou conventions utilisées

Statut

Niveau de détail

Complet

Dates de production, de révision, de suppression

12/04/2018, mis à jour le 19/07/2021

Langue(s)

Écriture(s)

Sources

Note de l'archiviste

Pauline Cuzel, Soline Morinière

Zone des entrées

Sujets associés

Personnes et organismes associés

Genres associés

Lieux associés