Zone d'identification
Cote
2017003/1-2017003/11
Titre
Date(s)
- 1865-1884 (Production)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
0,52 mètres linéaires (soit deux cartons de 52x36 cm)
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
La biographie suivante a été notamment établie à partir de l’article rédigé dans le Dictionnaire biographique d’archéologie 1798-1945 d’Ève Gran-Aymerich (Paris, 2001 ; CNRS Editions, 741 p., pages 218-219) ainsi que de la notice nécrologique écrite par Salomon Reinach dans Jahresbericht über die Fortschritte der classischen Alterthumwissenschaft : Biographisches Jahrbuch für Alterthumskunde de Conrad Bursian (vol. 49, Berlin, O. R. Reisland, 1888, pp. 253-257).
Ernest Desjardins naît le 30 septembre 1823 à Noisy-sur-Oise. Il est le fils de Jacques Guillaume Desjardins, chef de bureau au ministère de la Guerre, et de Catherine Abel Justine Beffroy de Reigny ; il a pour frère aîné Abel, et pour sœur, Rose. En 1859, il épouse à Paris Pauline Marie Cécile Picot, fille de François Isidore Picot, notaire, avec laquelle il a trois enfants : Louis Paul Abel en 1859, Louise en 1862 et Abel Émile Ernest en 1870.
Ernest Desjardins manifeste très tôt un goût prononcé pour l’histoire et l’archéologie. Il étudie à Paris, au collège Saint-Louis ainsi qu’au collège Bourbon, puis est reçu licencié. Il débute alors sa carrière dans l’enseignement. Ses qualités de professeur d’histoire sont tout de suite employées dès 1845, où il est chargé d’enseigner l’histoire au collège d’Angers. Deux ans plus tard, c’est à Dijon qu’il est envoyé où il rencontre Charles Tissot, le futur explorateur de l’Afrique romaine, et prend alors probablement de plus en plus d’intérêt à voyager et étudier l’Antiquité romaine. De 1850 à 1851, il poursuit sa carrière dans l’enseignement secondaire à Alençon et à Mâcon. Et c’est finalement en 1852 qu’il est envoyé en mission pour étudier Parme et les ruines de Véléia. Outre l’histoire et l’archéologie, c’est la géographie et l’épigraphie qui deviennent ses principaux centres d’intérêt. L’épigraphie, latine principalement, complémentaire de la géographie, historique et comparée, sont les domaines qui l’attirent le plus et desquels il a su tirer profit de l’enseignement de son maître, Léon Renier.
C’est donc tout naturellement qu’il est reçu docteur ès lettres à la Faculté des Lettres de Paris en 1855 après avoir présenté deux thèses, l’une de géographie, Essai sur la topographie du Latium, l’autre d’épigraphie, De tabulis alimentariis. Par la suite, il contribue à l’histoire de l’archéologie et de la philologie par de nombreuses publications et par la fréquentation du cercle de savants qui se regroupaient autour d’Hortense Cornu, sœur de lait de Napoléon III. Entre 1856 et 1871, ses voyages se succèdent rapidement : six en Italie, l’Égypte, la Provence, la Valachie, la Bulgarie, Vienne et Pesth. C’est en Italie qu’il se prend d’admiration pour Bartolomeo Borghesi, épigraphiste italien, sur son rocher de Saint-Marin. Ernest Desjardins fut parmi ceux qui contribuèrent le plus à l’édition des textes de Bartolomeo Borghesi. Une fois les papiers acquis en 1860, au pris de 30 000 francs payés aux héritiers de l’illustre érudit, Ernest Desjardins travaille comme secrétaire de la commission de publication des œuvres de Borghesi. Il rédige notamment des remarques à partir des épreuves des œuvres de Borghesi. Outre l’Italie, l’Égypte lui permet de faire la connaissance de Mariette, qui le conseille et devient un de ses correspondants. Sa passion pour l’histoire et pour l’archéologie l’amènent aussi en Provence où il étudie la campagne de Marius, et également en Valachie et en Bulgarie où il procède à des fouilles, consigne nombre d’inscriptions latines et grecques et examine plus précisément la géographie comparée des bouches du Danube. Enfin, à Vienne et à Pesth, il prépare l’édition définitive de la Table de Peutinger et la publication des monuments épigraphiques du musée de Pesth.
Alors qu’il voyage beaucoup, Ernest Desjardins continue également sa carrière d’enseignant. En 1856, il avait été nommé professeur d’histoire au lycée Bonaparte et en 1861 fut créée pour lui, à l’École normale supérieure, une chaire nouvelle pour l’enseignement de la géographie. Mettant ses pas dans ceux de Charles Tissot, il enseigne, outre la géographie ancienne et moderne, l’histoire ancienne de l’Orient et les institutions romaines. C’est à l’École pratique des hautes études qu’il enseigne l’épigraphie et les antiquités romaines dès 1874, École où il a pour élève Camille Jullian. Son ascension se poursuit en 1874 lorsqu’il devient membre de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, et l’année suivante quand il est élu membre ordinaire de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, en remplacement du géographe M. d’Avezac. Il est très lié à cette institution pour laquelle il a publié des comptes-rendus de ses séances à partir de 1857 jusqu’en 1886. Et ce n’est qu’en 1882 que l’élève prend la suite de son maître Léon Renier, d’abord en le suppléant dans la chaire d’épigraphie au Collège de France, puis en 1886 en succédant à lui comme professeur titulaire. C’est aussi en 1882 qu’il devient membre du Comité des travaux historiques et scientifiques. Enfin, il fait partie de la Commission de géographie historique de l’ancienne Gaule (1880-1883), institution prenant le relais de la Commission de Topographie des Gaules. Toutefois, Ernest Desjardins n’a jamais adhéré à cette dernière car, dans le débat sur la localisation d’Alésia, il avait pris, aux côtés d’Alphonse Delacroix et de Jules Quicherat, le parti d’Alaise face à Alise-Sainte-Reine qui était défendu par la Commission de topographie des Gaules. Mais il reste un fait étrange à prouver : le fait que Salomon Reinach, dans la Revue archéologique (p. 4, Paris, 1915, Ed. Ernest Leroux), mentionne Ernest Desjardins comme président de Commission de Topographie des Gaules, nommé par M. Xaxier Charmes, probablement en 1876 à la suite de l’unique président Félicien de Saulcy.
Dès 1880, la santé d’Ernest Desjardins commence à s’affaiblir, ce qui est sans doute dû à un excès de travail comme le pense Salomon Reinach. Et c’est en 1886 qu’il s’éteint à Paris, dans le 16e arrondissement, laissant derrière lui des ouvrages qui furent pionniers dans le monde de la géographie et de l’épigraphie.
Histoire archivistique
Le don de Mme Desjardins en novembre 1899 comprenait des documents relatifs aux recherches d’Ernest Desjardins, son époux, mais aussi une liasse de documents de son gendre, Olivier Rayet. Un inventaire sommaire est présenté par Seymour de Ricci dans la Revue archéologique en 1900, il comprenait 16 entités correspondant soit à un document soit à une série de documents.
Le fonds comprenait des documents d’autres producteurs qu’Ernest Desjardins, qui ont été extraits. Le mémoire manuscrit de 73 pages sur l’armée romaine au IVe siècle de Paul Thirion (n°III) a été inscrit individuellement au registre d’entrée de la bibliothèque sous le numéro BIB 10449 et intégré dans la collection de manuscrits dès janvier 1900. La liasse n°VIII comprenant deux séries de 245 et 340 fiches de Léon Renier pour ses cours professés à la Sorbonne de mai 1864 à avril 1865 et de décembre 1876 à février 1878 ont été remis par Salomon Reinach à la bibliothèque de la Sorbonne ; d’après S. de Ricci, « Les autres manuscrits de Renier étant conservés à la Bibliothèque Mazarine (inscriptions de la Gaule) et à la Bibliothèque de l’Université (inscriptions d’Afrique ; choix d’inscriptions impériales), M. S. Reinach a cru que cette liasse VIII serait mieux à sa place à la Bibliothèque de l’Université qu’à celle du Musée de Saint-Germain » (Revue archéologique, 1900, p. 465). La liasse n°XVI concernant Olivier Rayet, le gendre d’Ernest Desjardins, a été intégrée dès son arrivée au fonds Olivier Rayet, donné par Mme Desjardins au musée en 1892 et classé la même année par Salomon Reinach.
Le fonds d’archives d’Ernest Desjardins se présentait sous la forme d’une boîte contenant des carnets, des albums ainsi que des liasses de notes manuscrites. Certaines pochettes de liasses ont été découvertes vides. Ce fonds a été traité dans sa globalité en septembre 2017 par Aurélien Arnaud. La découvert de l’inventaire de S. de Ricci en avril 2020 a permis d’apporter des précisions supplémentaires : les paragraphes concernant les modalités d’entrée, l’historique de la conservation et le mode de classement ont été revus, les sources complémentaires et la bibliographie complétées et les unités de description de l’instrument de recherche ont été précisées. Un document manquant a été réintégré au fonds ; le carnet n°III de l’inventaire de S. de Ricci avait été dissocié à une date inconnue. Retrouvé dans les années 1980, il avait été inscrit en novembre ou décembre 1984 comme d’autres manuscrits isolés au registre d’entrée de la bibliothèque, sous le numéro BIB 28600, et rangé dans la collection de manuscrits. Les nouvelles informations apportées par l’inventaire de S. de Ricci ont également permis de supprimer une unité par regroupement (2017003/10 et anciennement 2017003/12). Tous ces changements ont donné lieu à cette 2e édition de l’instrument de recherches.
Aucun tampon de la bibliothèque du musée d’Archéologie nationale n’a pu être identifié sur les documents composant le fonds Desjardins. Ce fonds semble n’avoir jamais été inscrit au registre d’entrée de la bibliothèque. Il était conservé, en 1921, dans la nouvelle bibliothèque comme l’indique Salomon Reinach dans le catalogue du musée qu’il publie cette année-là.
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Le fonds Ernest Desjardins a été donné par sa veuve, Mme Desjardins, en novembre 1899. Il n’a jamais été inscrit au registre d’entrée de la bibliothèque.
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Le fonds Ernest Desjardins rassemble des archives privées. Il contient principalement des dossiers de travail personnels rassemblant des documents divers : albums, carnets, notes manuscrites, listes, lettres, croquis, dessins, cartes, coupures de presse,…
Cet ensemble a été classé en deux grandes parties qui ont trait à :
- Travaux de recherche
- L’enseignement
La partie « recherche » réunit ce qui semble être des relevés préparatoires en vue de publication d’ouvrages :
Notice sur les monuments épigraphiques de Bavai et du musée de Douai, inscriptions, cachets d’oculistes, empreintes de potiers, voies romaines. Douai, 1873 (communication faite à la Société d’agriculture, sciences et arts de Douai. - extrait du T. XI, 2e série, de ses « Mémoires ») , L. Crépin.
Acta musei nationalis Hungarici. Monuments épigraphiques du musée national hongrois, dessinés et expliqués. Budapest, 1873, impr. De l’Université royale hongroise par les soins de Dom Floris Romer.
Desiderata du « Corpus inscriptionum latinarum » de l’Académie de Berlin. Notice pouvant servir de Ier (-Ve) supplément. Le Musée épigraphique de Pest. (Les Balles de fronde de la République. Guerre sociale, guerre servile, guerre civile.). Paris, 1873-1876, F. Vieweg.
Quant à la partie « enseignement », elle rassemble principalement des notes manuscrites de cours qui lui servent, sans doute, pour ses leçons données à l’École pratique des hautes études.
La plupart des documents ne sont pas datés. Toutefois, l’on peut se référer aux Annuaires de l’École pratique des hautes études (1874-1882) qui mentionnent la liste des élèves et auditeurs de Léon Renier et d’Ernest Desjardins, ainsi que le contenu des séances de cours portant sur divers sujets selon les années : tribus romaines, condition des personnes, cursus honorum, armée romaine,...
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Pas d'élimination.
Accroissements
Le fonds est clos.
Mode de classement
Les deux grandes parties du plan de classement (recherche et enseignement) permettent d’éclairer deux aspects majeurs de la vie d’Ernest Desjardins : ses travaux de recherche portant sur un domaine qui le passionne, l’épigraphie, ainsi que son activité d’enseignant, en Antiquité romaine notamment. De nombreux articles de cet instrument de recherche reprennent les titres indiqués sur les liasses ainsi que sur les dossiers contenus dans les liasses.
Un tableau de correspondance entre les numéros de l'inventaire de Seymour de Ricci et l'inventaire actuel est disponible dans l'instrument de recherche en format pdf.
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Communicable selon les articles L. 213-1 à L. 213-7 du code du Patrimoine.
Conditions de reproduction
Langue des documents
- allemand
- anglais
- français
- grec
- latin
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Instrument de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
-
Bibliothèque de l’Institut de France :
Objet 96 : Estampages d’inscriptions latines liés à la publication, sous la direction de Léon Renier et Ernest Desjardins des œuvres complètes de Bartolomeo Borghesi.
Ms 2070-2100 : Papiers d’Antoine-Th. d’Abbadie.
Ms 2073 / Feuillet 600 : Daguenet-Doberck.
Ms 2245-2249 : Correspondance du baron Jean-Joseph-Marie-Antoine de Witte.
Ms 2245 / Feuillet 268, pièce 147 : Ailly-Koehne (1877).
Ms 2250-2298 : Papiers de L.-F.-J. Caignart de Saulcy.
Ms 2284 / 37 : Année 1861.
Ms 3421-3460 : Manuscrits du comte Bartomoleo Borghesi.
Ms 3549-3460 : Copie de lettres d’Ernest Desjardins, secrétaire de la Commission de publication.
Ms 3719-3766 : Papiers et correspondance de Maxime Du Camp.
Ms 3764 / Pièce 33 : D-K (1884).
Ms 4001-4062 : Correspondance et papiers de sir Gaston Maspero pacha.
Ms 4015 / Feuillets 123-124 : Dejan (François) -Dyroff (Karl).
Ms 7321-7331 bis : Correspondance et collection d’autographes des familles Fouqué, Lacroix, Le Coeur.
Ms 7325 / 2 : 2 lettres à Charles Le Coeur, architecte.
Ms 7327 / F. 137 : C-D - à Paul Dupuy, 1 lettre.
Ms 7576-7663, 7696-7697 et 8374-8385 : Fonds Émile Mâle.
Ms 8376 / 14 : Histoire ancienne. I. Cours de M. Ernest Desjardins et leçons (1883-84).
Ms 8503 : Photographies archéologiques – Inscription trouvée à Aghbal (Algérie).
Ms 8503 / Feuillet 1 : Photographie envoyée au nom de la Société archéologique d’Oran par Louis Poinssot à l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; présentée par Ernest Desjardins dans la séance du 30 juin 1882.
Collection du vicomte Charles de Spoelberch de Lovenjoul.
Ms Lov. D 600 / Fol. 478-480 : Tome IV. Combes-Didron. -
Bibliothèque de l’École polytechnique :
IX GM : Fonds Gaspard Monge.
IX GM 2.185 : Feuilleton du Moniteur universel du 25 mai. « La République de Saint-Marin » - Article de presse écrit par l’historien Ernest Desjardins, dans lequel il est question de l’histoire de la République de Saint-Marin (1869).
IX GM 2.186 : Feuilleton du Moniteur universel du 25 mai. « La République de Saint-Marin » - Article de presse écrit par l’historien Ernest Desjardins, dans lequel il est question de l’histoire de la République de Saint-Marin et dans lequel il cite G. Monge comme représentant de la France lors de sa mission à Saint-Marin. Sont manifestes dans cet article les liens de la France et de la République de Saint-Marin (1869).
IX GM 28.22 : Documents et articles sur Monge au cours du XIXe siècle (1860). -
Bibliothèque de la Sorbonne :
Ms 819-836 : « Œuvres complètes de Bartolomeo Borghesi, publiées par les ordres et aux frais de S. M. l’empereur Napoléon III. Paris, Imprimerie nationale (puis nationale), 1862-1872 ».
Exemplaire d’épreuves portant quelques corrections manuscrites de L. Renier, Th. Mommsen, L. Henzen et E. Desjardins.
MS 837-840 : « Fasti consulares », édités par Bartolomeo Borghesi.
Exemplaire d’épreuves corrigées par Léon Renier et Ernest Desjardins. -
Bibliothèque centrale du Muséum national d’histoire naturelle :
Ms 2254-2257 : Correspondance du Dr Ernest-Théodore Hamy – Correspondance des années 1860-1877.
Ms 2254 : Lettres de Ernest Desjardins.
Ms 2254-2257 : Correspondance du Dr Ernest-Théodore Hamy – Correspondance des années 1878-1883.
Ms 2255 : Lettres de Ernest Desjardins. -
École Française d’Athènes :
Fonds Théophile Homolle. -
Bibliothèque du musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye :
Inv. BIB 17682 : Manuscrit, entré à la bibliothèque du musée en 1924 – Traduction de Noricum et Pannonie de Friedrich Kenner par Ernest Desjardins, 1870.
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Cette bibliographie a été constituée à partir de l’article du Dictionnaire biographique d’archéologie 1798-1945 d’Ève Gran-Aymerich (Paris 2001, CNRS Editions, 741 p., pages 218-219) ainsi de la notice nécrologique rédigée par Salomon Reinach dans Jahresbericht über die Fortschritte der classischen Alterhumswissenchaft : Biographisches Jahrbuch für Alterhumskunde de Conrad Bursian (vol 49, Berlin, O. R Reisland, 1888, pp 253-257).
- Principales publications d’Ernest Desjardins
Ouvrages - Atlas géographique de l’Italie ancienne, composé de sept cartes et d’un dictionnaire de tous les noms qui y sont contenus. Paris, 1852, L. Hachette.
- Essai sur la topographie du Latium. Thèse pour le doctorat, présentée à la Faculté des lettres de Paris. Paris, 1854, A. Durand.
- De Tabulis alimentariis, disputationem historicam Facultati litterarum Parisiensi proponebat. Paris, 1854, A. Durand.
- Voyage d’Horace à Brindes (Satires, I, 5), dissertation géographique. Mâcon, 1855, impr. De E. Protat.
- Parme, les antiquités, le Corrège, la table alimentaire. Mâcon, 1856, impr. De E. Protat.
- Le Pérou avant la conquête espagnole, d’après les principaux historiens originaux et quelques documents inédits sur les antiquités de ce pays. Paris, 1858, A. Bertrand.
- Deuxième mission en Italie. Veleia, Rome. Paris, 1858, P. Dupont.
- Alésia : 7e campagne de Jules César. Paris, Didier, 1859, 168p.
- Mémoire sur les découvertes archéologiques faites dans la campagne de Rome. 1860.
- Le grand Corneille historien. Pairs, 1861, Didier.
- Du patriotisme dans les arts, réponse à M. Vitet sur le musée Napoléon III. Paris, 1862, E. Dentu.
- Aperçu historique sur les embouchures du Rhône. Travaux anciens et modernes. Fosses Mariennes. Canal du Bas-Rhône. Paris, 1866, C. Lahure.
- Le Recensement de Quirinius. Paris, 1867 (extrait de la « Revue des questions historiques ») ; V. Palmé.
- Lettre à M. Henzen sur quelques inscriptions inédites de Valachie et de Bulgarie, provinces de Dacie, de Mésie et de Scythie. Rome, 1868, impr. Tibérine.
- Guide pour une excursion dans l’Égypte ancienne et moderne et au canal de Suez. Paris, 1869, Lanée.
- La Table de Peutinger. Paris, 1869, Librairie Hachette.
- Géographie de la Gaule d’après la Table de Peutinger, Paris, 1870, L. Hachette.
- Rhône et Danube. Nouvelles observations sur les Fosses-Mariennes et le canal du Bas-Rhône, port des Fosses-Mariennes, camp de Marius, réponse aux objections. Embouchures du Danube comparées à celle du Rhône. Projet de canalisation maritime du Bas-Danube. Paris, 1870, A. Durand, Pedone-Lauriel.
- Notice sur les monuments épigraphiques de Bavai et du musée de Douai, inscriptions, cachets d’oculistes, empreintes de potiers, voies romaines. Douai, 1873 (communication faite à la Société d’agriculture, sciences et arts de Douai. - extrait du T. XI, 2e série, de ses « Mémoires ») , L. Crépin.
- Géographie historique et administrative de la Gaule romaine. 4 volumes parus de 1870 à 1892.
- Acta musei nationalis Hungarici. Monuments épigraphiques du musée national hongrois, dessinés et expliqués. Budapest, 1873, impr. De l’Université royale hongroise par les soins de Dom Floris Romer.
- Les Antonins d’après les documents épigraphiques. 1875.
- Desiderata du « Corpus inscriptionum latinarum » de l’Académie de Berlin. Notice pouvant servir de Ier (-Ve) supplément. - Le Musée épigraphique de Pest. (Les Balles de fronde de la République. Guerre sociale, guerre servile, guerre civile.). Paris, 1873-1876, F. Vieweg.
- La Borne militaire de Paris. Paris, 1880, impr. De Chaix.
- « Les Monuments des thermes romains de Luxeuil ». Paris, 1880 (extrait du Bulletin monumental, 1879-1880), Champion.
- Inauguration du monument élevé à Boulogne-sur-Mer en l’honneur de l’égyptologue Auguste Mariette… le 16 juillet 1882. Conférence, Boulogne-sur-Mer, 1882, impr. De Simonnaire.
- Tours de cartes anciens et modernes. 1888.
Note de publication
Note de publication
- Bibliographie sur le fonds d'archives :
Reinach, Salomon, Catalogue illustré du Musée des Antiquités nationales au château de Saint-Germain-en-Laye, tome II, Paris, Musées nationaux, 1921, p. 192.
Ricci, Seymour (de), « Nouvelles archéologiques et correspondance : Inventaire sommaire des papiers de Feu Ernest Desjardins donnés au Musée de Saint-Germain par Mme Desjardins (nov. 1899) », Revue archéologique, Troisième série, tome XXXVI, janvier-juin 1900, p. 464-466.
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
- Rayet, Olivier (Sujet)
- Thirion, Paul (Sujet)
- Renier, Charles Alphonse Léon (Sujet)
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Règles et/ou conventions utilisées
Statut
Finale
Niveau de détail
Complet
Dates de production, de révision, de suppression
septembre 2017, révision en 2020
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
Note de l'archiviste
Aurélien Arnaud, Soline Morinière
Objet numérique - métadonnées
Nom du fichier
IR_Desjardins_V3.pdf
Latitude
Longitude
Type de support
Texte
Type MIME
application/pdf