Pièce 2018002/B/463 - Planche sans titre – sans localisation

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Cote

2018002/B/463

Titre

Planche sans titre – sans localisation

Date(s)

  • sans date (Production)

Niveau de description

Pièce

Étendue matérielle et support

1 planche aquarellée cartonnée, 720 x 550 mm

Zone du contexte

Nom du producteur

(1795 - 1879)

Notice biographique

Casimir Creuly (1795-1879) est né à Cherbourg (Manche) le 14 novembre 1795. Il entre à l’école polytechnique en 1812, et participe en 1814 à la défense de Paris. Il est ensuite intégré dans l’armée du génie. En 1821, le jeune lieutenant est envoyé en Corse où il épouse Marie Lena, originaire de Gênes. Il prend part, en 1823, à la campagne d’Espagne pour rétablir le roi Ferdinand VII sur son trône, puis devient capitaine et occupe de multiples postes, notamment à Toulon, Cherbourg et Joigny. Comme chef de bataillon, il part en mission dans la colonie africaine du Sénégal. Devenu lieutenant-colonel, il participe ensuite à plusieurs expéditions militaires en Algérie, où il obtient les grades de colonel puis de général de brigade. Il entre dans le cadre de réserve en 1857.
Dans son éloge funèbre, Alfred Maury souligne en ces termes les qualités du général Creuly dans l’exercice de son travail : il avait « une intelligence vive et pénétrante, une infatigable activité, une juste sévérité dans la discipline, une probité à toute épreuve » (Le général Creuly, [p. 3]). Ces traits de caractères se retrouvent également dans les travaux menés en parallèle et à la suite. Scientifique doublé d’un esthète, il est attiré tant par les mathématiques, en particulier les problèmes de calcul de probabilité, la géologie, et l’archéologie que par la musique et les Beaux-arts.
Dès 1842, et peut-être avant, Casimir Creuly commence à consacrer ses loisirs à chercher les traces des victoires romaines en Gaule, en particulier celle de Labiénus contre un corps d’insurgés, qu’il place à Vitry. Il s’intéresse dès lors aux découvertes menées sous la direction du lieutenant Deroulède par les officiers du génie à Alfort, point de passage qu’aurait emprunté Labiénus et ses troupes pour aller de la rive droite à la rive gauche de la Seine. Il en publie un article quelques années plus tard dans la Revue archéologique sous le titre « Note sur le tumulus d’Alfort » (1858-1859).
En 1852, à l’occasion d’une mission en Afrique du Nord, il fonde avec Léon Renier et Auguste Cherbonneau la Société archéologique de Constantine. Celle-ci a pour mission de recueillir, regrouper, conserver et décrire les monuments antiques découverts dans la province. Elle est à l’origine du premier musée archéologique de Constantine. La présence de Léon Renier, épigraphiste reconnu, n’est probablement pas étrangère à l’intérêt que Casimir Creuly développe pour les nombreuses inscriptions d’épigraphie latine dont il s’attache à assurer la conservation et l’étude. La section épigraphique est considérée comme « la principale raison d’être du musée » (Gauckler 1892, p. 12). C’est en Algérie que Casimir Creuly se forme véritablement à l’épigraphie latine, à la géographie ancienne et à l’étude des monuments antiques. Casimir Creuly publie quelques articles dans la Revue archéologique : « Announa et Hammam Meskhoutinn » (1856), « Khemiça, ruines de Tubursicu Numidarum » (1857), « Sur diverses inscriptions romaines de Tunisie » (1858), « Les Quinquégentiens et les Babares, anciens peuples d’Afrique » (1861) et plusieurs autres dans l’Annuaire de la Société archéologique de la Province de Constantine. À partir de 1857, date à laquelle il entre dans le cadre de réserve, il s’adonne entièrement aux études historiques, archéologiques, géographiques et épigraphiques.
Casimir Creuly est membre résident de la Société nationale des antiquaires de France de 1859 à 1877 et directeur de la Société des Antiquaires de Normandie en 1863. Il devient en 1859 membre de la Commission de Topographie des Gaules, nouvellement instituée, puis accède aux fonctions de secrétaire et enfin de vice-président en 1873. À ce titre, il a pour objectif de trouver les lieux des batailles de la Guerre des Gaule à partir du récit de Jules César et il réoriente désormais ses recherches vers le territoire national. Parcourant la France, il visite les sites, les musées et collections particulières, prend des notes et transcrit les inscriptions rencontrées. Ses études l’amènent à élargir son champs d’action à la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et au royaume de Prusse, en particulier la Rhénanie. Casimir Creuly est l’auteur de nombreux articles de topographie historique : une « Géographie historique de la Gaule. Examen historique et topographique des lieux proposés pour représenter Uxellodunum » en collaboration avec Alfred Jacobs paru dans la Revue des Sociétés savantes (1860), « Quelques difficultés du second livre des Commentaires de César étudiées sur le terrain » (1861) en collaboration avec Alexandre Bertrand, secrétaire de la CTG et directeur du musée de Saint-Germain, et une « Carte de la Gaule sous le proconsulat de César. Examen des observations critiques auxquelles elle a donné lieu » (1863) édités dans la Revue archéologique. En 1865, il entreprend de publier, avec Alexandre Bertrand, une nouvelle traduction des Commentaires de César sur la Guerre des Gaules ; seul paraît le premier volume et l’entreprise reste inachevée. L’influence et la renommée du général Creuly se mesure également au nombre de lettres qui lui sont adressées et qui paraissent dans la Revue archéologique. Il publie également plusieurs articles épigraphiques ou sur des objets particuliers : « Sur une inscription géographique du musée d’Autun » (1860), « Inscription funéraire de Tarbes » (1873) dans la Revue archéologique, « Le marbre de Thorigny » (1877) dans les Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France ; ainsi que sur des aires géographiques circonscrites : « Musées archéologiques et collections particulières : Beaune et Dijon » (1864), « Étude sur l’Aquitaine des Romains » (1869) dans la Revue archéologique.
Par lettre du 20 juillet 1867, Alexandre Bertrand, directeur du Musée gallo-romain, futur musée des Antiquités nationales puis musée d’Archéologie nationale, nomme le général Creuly membre de la commission consultative du musée, et chargé plus spécialement des « monuments épigraphiques ». Il entreprend la production d’un Recueil des inscriptions de la Gaule sous forme de planches aquarellées d’inscriptions latines, destinées à être présentées au public dans des meubles à volets installés dans les salles d’exposition permanente du musée (inv. BIB 3152).
De plus en plus malade à partir de 1877, Casimir Creuly décède à Paris le 14 juin 1879.

Nom du producteur

(1858 - 1880)

Histoire administrative

La Commission de la Topographie des Gaules (CTG) est une commission de savants créée par Napoléon III le 17 juillet 1858, avec pour objectifs de dresser trois cartes et de rédiger deux dictionnaires visant à éclairer la topographie antique du territoire national. Pour ce faire, la CTG -qui compte moins de 20 membres à sa création- va immédiatement tisser un grand réseau à travers le pays en nommant des correspondants dans tous les départements, s'appuyant souvent sur les sociétés savantes locales. Officiers, ingénieurs, archivistes, professeurs de lycée, hommes d'église et autres notables sont ainsi mobilisés pour mener des recherches dans leurs régions respectives et faire remonter ces informations à Paris, au Ministère de l'Instruction publique dont dépend la Commission.
La CTG a survécu à la chute du Second Empire ; elle ne disparaît que le 20 janvier 1880 lorsqu'elle est officiellement remplacée par la Commission de géographie historique de l'ancienne France.

Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Planche sans titre non terminée présentant deux inscriptions sans localisation (Saint-Gondran et Surzur) (CIL, XVII², 424 = CIL, XIII, 8970 et CIL, XVII², 392 = CIL, XIII, 9006), sans mention d’échelle. Au recto, mention au crayon : « St Gondran (Ille-et-Vilaine) » ; « 2/5 » ; « estampages » ; « Vannes Lescorno ». Verso non numérisé.

Évaluation, élimination et calendrier de conservation

Accroissements

Fonds clos

Mode de classement

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Librement consultable

Conditions de reproduction

Selon règlement de la salle de lecture

Langue des documents

  • français
  • latin

Écriture des documents

Notes sur la langue et l'écriture

Caractéristiques matérielle et contraintes techniques

Instruments de recherche

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Existence et lieu de conservation des originaux

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Inventaire bibliothèque

3152

N° d'ordre

SN 19

Mots-clés

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Identifiant de la description

Identifiant du service d'archives

Règles et/ou conventions utilisées

Statut

Niveau de détail

Complet

Dates de production, de révision, de suppression

20/05/2019

Langue(s)

Écriture(s)

Sources

Note de l'archiviste

Pauline Cuzel

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